Le taux de vacance des logements à Rennes demeure sous la barre des 3 %, malgré la hausse continue des prix depuis 2018. Les investisseurs institutionnels s’intéressent désormais aux quartiers périphériques, où la rentabilité locative dépasse parfois celle du centre-ville. Le marché affiche une résilience supérieure à celle observée dans d’autres métropoles de taille comparable.
Cette dynamique s’accompagne d’une augmentation annuelle de la population active de moins de 35 ans, portée par l’attractivité de l’emploi numérique et l’implantation de sièges sociaux. Les perspectives pour 2025 confirment une tension sur l’offre et une demande locative soutenue.
Quels quartiers offrent les meilleures perspectives de rentabilité en 2025 ?
Il suffit d’examiner la carte immobilière pour comprendre que Rennes ne fait rien comme les autres villes. Impossible de parler d’investissement locatif en 2025 sans évoquer les spécificités de chaque secteur. Le centre-ville reste un choix fort : commerces variés, accès immédiat aux transports en commun, concentration d’étudiants. Les prix ne reculent pas (environ 4 988 €/m²), mais la demande ne faiblit jamais. La plupart des propriétaires voient leur bien occupé sans interruption, signe d’un marché particulièrement tendu.
Du côté de Thabor-Saint-Hélier, l’ambiance change : écoles reconnues, calme recherché, et l’élégance du parc du Thabor en voisin direct. Ce quartier s’affiche à 5 592 €/m². Plus bas, le Sud-Gare s’impose, dopé par le projet EuroRennes et l’effet TGV, on y atteint 5 218 €/m². Les nouveaux arrivants y affluent, séduits par la vitesse de connexion avec Paris et l’effervescence locale. Atalante-Beaulieu, à l’est de la ville, séduit avec ses laboratoires et entreprises high-tech, maintenant le mètre carré à 5 350 €.
Les investisseurs scrutent aussi Villejean-Beauregard (4 297 €/m²), qui rassemble une communauté jeune grâce à ses loyers attractifs, ses campus et son offre universitaire. Ailleurs, l’ouest renaît à travers Cleunay, où les nouveaux programmes immobiliers tirent les prix jusqu’à 6 061 €/m². Rennes conserve un atout imparable : le dispositif Loi Pinel (zone B1), qui séduit tant les investisseurs traditionnels que le marché du meublé.
Pour cerner l’intérêt des principaux quartiers, voici ce qui fait réellement la différence :
- Centre-ville : une demande qui ne s’essouffle pas, des rendements fiables
- Thabor-Saint-Hélier : patrimoine protégé, environnement valorisé
- Villejean-Beauregard : loyers abordables, forte proportion d’étudiants
- Sud-Gare : potentiel de valorisation boosté par la LGV et le dynamisme local
Conseils d’experts pour réussir son investissement immobilier à Rennes
Observer le marché immobilier rennais, c’est comprendre une ville en perpétuelle mutation. Bastien Baron, du cabinet Les Hermines, le résume sans détour : tout commence par une lecture précise de la tension locative. Selon lui, la ville maintient une demande forte par l’arrivée continue d’étudiants et de jeunes actifs. Miser sur les zones en transformation ou à proximité des grands pôles paye quasiment à tous les coups. Sud-Gare, Atalante-Beaulieu, Villejean-Beauregard : trois valeurs sûres où la demande reste solide, portée par le renouvellement permanent de la population.
Adapter le logement à la réalité locale fait toute la différence : studios, T2, colocations. Ces biens trouvent preneurs, année après année. La Loi Pinel, qui classe Rennes en zone B1, renforce l’attractivité : les investisseurs profitent d’incitations fiscales, garantissent leurs loyers et misent sur une valorisation à moyen terme.
Avant d’acheter, plusieurs critères s’avèrent décisifs. Voilà les points à contrôler pour investir sans se tromper :
- Choisir une localisation stratégique : accès aux transports, proximité des universités et espaces verts font la différence
- Mesurer l’influence des projets urbains (Rennes 2030, EuroRennes, Tour Samsic) sur la future valeur du bien
- Anticiper l’évolution du marché : croissance de la population, dynamisme de l’économie, digitalisation croissante
Autre paramètre qui joue à fond : l’excellente vitalité de l’emploi local. La multiplication des opportunités professionnelles à Rennes dope l’attractivité de la métropole et rassure les investisseurs. Ici, les chiffres se lisent comme des indices d’un écosystème urbain en pleine ébullition. Rennes avance sans lever le pied, entraînée par son énergie, sa jeunesse et une inventivité que peu de villes égalent. Où que l’on pose sa valise, la dynamique bretonne ne passe pas inaperçue.